Rédiger des textes courts, secret de l’efficacité sur le Web ? Ben non, pas toujours. L’équipe de 37 signals nous en fournit une illustration parfaite en nous racontant un test A/B effectué sur la page de présentation de leur produit Highrise (un outil de CRM en ligne). Une expérience qui démontre qu’une page longue et pleine de textes peut améliorer les ventes de manière spectaculaire par rapport à une page courte, illustrée et dynamique.
Deux images valent mieux qu’un long discours (pour des captures plus grandes, allez lire l’article original )
Version originale : textes courts, images, listes à puces… 30 secondes de lecture
Version modifiée : plusieurs pages et beaucoup de texte
Le résultat ? 37,5% d’amélioration des résultats avec la seconde version (je le sais, j’ai fait partie des internautes qui ont fini par s’inscrire à Highrise après la mise en ligne de la version améliorée)
Pour le récit complet du test, allez voir l’article (http://37signals.com/svn/posts/2977-behind-the-scenes-highrise-marketing-site-ab-testing-part-1)
L’origine de ce test est un billet publié sur le site visualwebsiteoptimizer, qui explique comment s’y prendre pour rédiger une long sales letter (un long argumentaire commercial). La méthode est inspirée du marketing direct traditionnel, elle a prouvé son efficacité. Et elle nous rappelle à quel point la règle fondamentale selon laquelle « sur le web il faut rédiger des textes courts » comporte des exceptions importantes (là, il s’agit de vendre, on n’est pas en train de rigoler).
Si vous souhaitez en savoir encore plus, j’ai dans ma bibliothèque un livre qui explique en détail les mécanismes de ce genre de texte : Web copy that Sells, de Nancy Veloso (dont le site web est un bon exemple de ce genre d’exercice).
L’intérêt du récit des 37 signals, c’est qu’on peut mesurer la différence d’efficacité entre les deux versions, réaliser l’intérêt de remettre en question ses habitudes, et surtout l’intérêt d’effectuer sans arrêt de nouveux tests pour améliorer les résultats de son site Web… D’ailleurs la page a encore changé, et ils nous promettent de nous raconter la suite.
A suivre, donc.
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